Je suis membre de 50 groupes de discussion sur les réseaux sociaux. Je participe à la création, l’édition de wiki. J’écris et partage par newsletter ou sur mon blogue depuis plus de 7 ans des articles qui génèrent des discussions parfois animées! Je participe aux discussions en ajoutant mon grain de sel régulièrement.

Mon implication à la grande communauté virtuelle des apprenants globaux est indéniable. J’ai même reçu un courriel de Linkedin (2013-02-12) m’annonçant que je fais partie du 1 % de profils les plus “viewed” en 2012… sur 200 millions de membres!

Les groupes de discussion!

Est-ce cela les communautés de pratique? En un sens oui. Les groupes de discussion répondent à des critères des communautés de pratique

  1. Une pratique ou un domaine d’expertise (gestion, formation, opérations, etc.)
  2. Un sujet particulier (la formation de formateur, l’asepsie, le soin aux personnes âgées, etc.)
  3. Une communauté (type de personne, type d’industrie, etc.)

Bon le troisième point peut être un peu plus large dans les groupes de discussion puisque les critères d’acceptabilité des groupes peuvent permettre un certain laxisme, volontaire ou non, lors de l’adhésion des nouveaux membres (la course aux “amis” est une réalité dans les réseaux sociaux).

Mais au total les groupes de discussion ont plusieurs caractéristiques des communautés de pratique.

À la base, les membres partagent leurs connaissances, échangent de l’information, s’envoient des documents et se développent.

Le sens de l’appropriation et d’engagement varie beaucoup d’un membre à l’autre. Certains membres se pressent de faire partie de multiples réseaux pour bien paraître.

L’apprentissage est plus passif si on se limite à la lecture. Lecture ou simplement ignorer les nombreux courriels de mise à jour de contenu.

L’application des apprentissages s’évalue plus lentement. Aucune rétroaction de vos collègues du groupe pour vous encourager à poursuivre.

Les « activités » des groupes de discussions sont asynchrones. On consomme lorsque le temps nous le permet, chacun de son côté. Vraiment pas une situation idéale d’apprentissage si la volonté de ce développement est vacillante.

Vous l’avez deviné, je l’avoue, je ne suis pas membre d’une communauté de pratique virtuelle au sens propre du terme.

J’imagine cependant qu’une telle communauté répondra à plusieurs besoins qui manquent aux groupes de discussions

  1. Structure
    • Au niveau du choix de ses membres
    • Au niveau du type de sujets abordé
    • Au niveau du niveau (!) des discussions
    • Au niveau des interventions planifiées

2. Activités

    • Activités synchronisées, tous ensemble
    • Fréquence accrue pour accentuer le développement
    • Suivi des présences

3. Documents et techniques

    • Portail virtuel de partage
    • Facilité de téléchargement
    • Un système informatique de répondeur automatique et de gestion des listes

4. Personnel

    • Un administrateur technique du portail virtuel
    • Un ou plusieurs modérateurs de discussion
    • Un….

Hmm…

Finalement plusieurs groupes de discussions répondent bien à ces critères! Est-il nécessaire de segmenter et définir précisément les types de communautés? Seth Godin, un de mes maîtres à penser, parle de tribu.

Les membres de la tribu…

  • la protègent,
  • s’impliquent dans son développement,
  • en retirent de grands bénéfices,
  • y trouvent sécurité et réconfort
  • y invitent personnellement de nouveaux membres pertinents,
  • et ne se demandent pas si leur communauté a une typicité technique, virtuelle, communautaire, sans but lucratif, bénévole ou autre.

On fait partie de la “gang”!

Ceux qui me lisent depuis des années savent bien que je suis un praticien. J’aime lire et m’inspirer des grands de ce monde. À l’occasion, j’oublie de les citer correctement sans toutefois prendre le crédit de leurs écrits ou de leurs idées. Mes lecteurs savent aussi que je ne m’attarde pas aux détails, et en vieillissant, je me surprends à revenir à des valeurs de base :

  • Le sens de la communauté
  • La valeur intrinsèque de la chaleur du contact humain
  • Le précieux moment présent
  • Le plaisir pur et simple de rire en bonne compagnie
  • Le sentiment de contribution en regardant un sourire réciproque
  • L’énergie qui se dégage d’un groupe dynamique

et puis, je l’avoue, bon Dieu que les touches des claviers de nos téléphones intelligents sont petits!!!

Bref, je penche en faveur des communautés de pratique en face à face sans douter des bienfaits cognitifs des communautés de pratique virtuelles.

 


* Pour lire les autres articles de la série sur les communautés de pratiques

* Hyperlien des autres articles de la série
https://www.aliterconcept.com/blog/aliter_sensa/les-communaute-de-pratique-partie-1/
https://www.aliterconcept.com/blog/non-classe/les-communautes-de-pratique-partie-2/
https://www.aliterconcept.com/blog/non-classe/les-communautes-de-pratique-partie-3/
https://www.aliterconcept.com/blog/communaute-de-pratique/communaute-de-pratique-4/
https://www.aliterconcept.com/blog/communaute-de-pratique/communaute-de-pratique-5-l-essouflement/
https://www.aliterconcept.com/blog/aliter_sensa/communaute-de-pratique-virtuelle-ou-reelle-6-suite-et-fin-dune-serie-publiee-en-2009/

 

* Quelques autres…
https://www.aliterconcept.com/blog/non-classe/communautes-de-pratique-en-changement/
https://www.aliterconcept.com/blog/non-classe/la-pompe-a-eau/
https://www.aliterconcept.com/blog/non-classe/partenariat-dapprentissage/
https://www.aliterconcept.com/blog/non-classe/tribu/


 

N’HÉSITEZ PAS À LE PARTAGER pour inciter vos amis à penser autrement!
 

Copyright © 2013 Aliterconcept Reproduction restreinte permise si accompagnée de cette mention.