Juin 2017 : 3 communautés de pratique.

 

J’utilise un nouvel outil depuis queqlues mois : SLI.do!

Oh, ce n’est qu’un outil.

MAIS QUEL OUTIL!!

Sli.do permet aux participants de poser des questions de façon anonyme pendant les interventions. L’animateur n’a qu’à accéder au site pour voir les questions. Les participants peuvent donc laisser libre cours à leur imagination sans souci et voter pour les meilleures questions. Ceci est important.

Aucune gêne n’empêche les participants de poser des questions.
Les questions les moins pertinentes, avec aucun vote, ne seront probablement pas abordées.

 

CECI EST IMPORTANT!

Combien de fois , un participant a-t-il “hijacké” une de vos rencontres par des questions impertinentes voire, impolies?

Sli.do permet à TOUT UN CHACUN de poser TOUT ce qu’il veut.

Mais la foule, l’intelligence collective, décide de la pertinence des questions en votant!

YES!!!

Et cet outil permet aussi à ceux qui n’ont pas compris de demander des explications. ON dit que seulement 5% des gens osent avouer qu’ils ne comprennent pas….

VIVE SLI.DO!!

 

Voici donc les réponses aux questions de mes trois communautés de pratique.

Questions intéressantes d’une part, et une belle opportunité pour mes lecteurs de voir un peu ce qui se passe dans une communauté de pratique.

 

Le CROI : le Collectif de Réflexion sur l’Organisation Intelligente 

Le thème de la journée : La réflexion

À quoi servent les livres d’Affaires ?

Achetez-vous des livres de recettes? Probablement. Pour vous inspirer, pour apprendre, pour vous divertir, parce que Ricardo est beau.

La même chose s’applique aux livres d’Affaires (sauf à propos de Ricardo…)

En lisant un livre d’Affaire, on apprend des autres, de leurs bons coups et leurs erreurs.

On se tient au courant de se qui se passe, même si un livre est toujours 2 ans en retard des actualités et des réseaux sociaux. De plus, l’auteur doit faire un travail de profondeur avant de publier et ceci ajoute à la valeur du livre. Les Tweet sont géniaux, mais en général plus superficiel et manquant de contexte.

 

Comment holacracie s’arrime ou change pratique RH: modèles de compétences, évaluations de performance, plan de développement par exemple?

L’holacratie n’est qu’un outil de gestion contemporain de plus. LA force de cet outil réside dans l’utilisation de l’intelligence collective. Donc, TOUTES les fonctions d’une organisation sont appelées à être contestées et TOUTES les pratiques courantes de la gestion d’employés aussi. Comme l’intelligence collective est à la base du processus de réflexion, tout ce qui en ressortira sera, presque nécessairement, supérieur à tout ce qui peut être réfléchi dans UNE seule tête, celle du président, ou dans les têtes d’une équipe réduite, l’équipe de gestion.

L’holocracie ne change rien comme tel.

La raison pour laquelle on implante une telle méthodologie, elle, change tout!

 

Holacratie encore : notre invité , M. Bundock du Groupement des Chefs d’entreprise parle de plus de 200 rôles qui sont définis. Combien de temps tout cela a-t-il pris et quels sont les principales difficultés ou écueils ?

Beaucoup de temps! Steven Covey disait, avec les gens vite est lent et lent est vite.

M. Bundock a fait état de 6 mois de réflexion.

Et il est lui-même étonné de voir à quel point les résultats ont dépassé ses attentes, déjà très élevées!

Réfléchir, c’est quoi la vraie valeur?

Hmmm… profonde question. J’y réponds de la même façon que Socrate : Qu’en pensez-vous. Essayez pour voir et répondez vous-même. Sérieusement, prenez 4-8 h en solitaire et apportez un crayon et un journal de bord.

Vous serez surpris de la valeur de votre expérience.

Le CRAN : le Collectif de Réflexion sur l’Apprentissage Novateur 

Le thème la journée du 8 juin : Gens difficiles et prise de parole en public.

Est-ce qu’on peut apprendre à traiter les gens difficiles en lisant plutôt qu’en faisant des simulations et jeux de rôles…?

Je ne connais personne qui a appris à nager dans un livre. Ça aide de comprendre que l’eau peut être froide, mais ça ne nous prépare pas à la profondeur d’un lac ou à a la sensation d’étouffement si on oublie de respirer…

Les livres sont vraiment bien pour ajuster sa technique mai rien ne peut vous préparer à un personnage difficile, agressif ou survolté… rien ne vaut l’Expérience (avec un grand E bien visible).

Les jeux de rôles et simulation aident beaucoup, mais… réfléchir ensemble à des VRAIES situations aide encore plus.

Et, au risque de me répéter, rien ne vaut l’Expérience.

On dit que le bon jugement vient de l’expérience et que l’Expérience vient du mauvais jugement…

À vous de juger !

 

Est-ce qu’il y a un lien avec les gens difficiles avec les nouvelles générations?

Sortez ce Y de ce corps!!

Et que dire du Boomer qui sait tout?

Je pense personnellement que beaucoup d’encre a coulé à propos des générations. Pas vraiment d’encre en fait, mais beaucoup de pixel. Je serais surpris de lire ce qui a été écrit avec de l’Encre, donc moins d’information, dans les années 40 et 60 sur cet écart de génération. Pensez-vous vraiment que les parents des Boomers n’ont pas vu venir cette vague avec appréhension ? Eux qui voulaient tout changer, qui devenaient hippy et se promenaient tout nu à Woodstock, mais qui ne s’en rappellent pas ( d’ailleurs, on dit que ceux qui se rappellent de Woodstock …n’y étaient pas!!)

Les gens sont des gens. Uniques, idiosyncratiques et oh, combien fascinants.

Plus ça change plus c’est la même chose, chantait Geddy Lee en 1978

 

Est-ce que c’est préférable d’utiliser le pseudonyme pour quelqu’un qui n’aime pas les réseaux sociaux ?

Une bonne question. J’ai utilisé @aliterconcept pour Twitter en pensant être professionnel. Je crois que ce fut une erreur . La plupart des gens que je suis ont utilisé un identifiant significatif. Après tout, on VEUT que les gens nous reconnaissent.

Ceci dit… si vous n’aimez pas les réseaux sociaux… oasis, pourquoi pas. Sachez que changer d’identifiant peut s’avérer difficile, voire impossible.

Encore une grosse décision…

Et finalement la CPAQQ : La communauté de pratique en assurance qualité du Québec

Les thèmes de la journée du 7 juin : La gestion du risque et la culture qualité

Bizarrement, la communauté de pratique qui aurait le plus à gagner des outils technologiques tels que Sli.do et Twitter est celle qui est la plus réfractaire.

 

Doit-on gérer le risque pour toutes les situations?

Je lancerai un retentissant oui. Mais comme le tri à l’urgence : une rapide évaluation selon les critères prédéfinie et ensuite une analyse approfondie lorsque requis.

Mais la seconde question répond en partie à la première…

 

Faut-il toujours des matrices compliquées ?

NON!!!

Le plus important outil en gestion du risque est le cerveau. Pas une matrice! Une discussion objective selon des critères objectifs – ou même subjectifs !- réglera bien des problèmes.

LE principal défi est de prendre le temps pour avoir cette discussion et avoir le courage de la prolonger jusqu’à satisfaction des personnes présentes.

Ah oui, les personnes présentes… pas seulement le comité d’experts ou le conseil d’administration! On parle d’une équipe multidisciplinaire et de tous les niveaux hiérarchiques (ah oui, toutes les compagnies ne sont pas holacratiques encore…)

 

Comment gérer uniformément la qualité dans une société à 2 et même 3 standards?

Un des mes patrons avait la sagesse de dire qu’on ne pense pas avec deux cerveaux. Il faisait référence à la façon de gérer la sécurité et la conformité. On est conforme ou on ne l’est pas. On est sécuritaire ou on ne l’est pas… un doigt coupé est un doigt coupé, qu’il tienne encore par un lambeau de chair ou non.

On ne pense pas avec deux cerveaux.

Je ne crois pas qu’il soit possible d’avoir plus d’un standard de qualité dans une organisation. Une personne, digne de confiance et diligente, aura toujours de la difficulté à faire la part des choses sans standard, sans référence unique. Imaginez la scène : je choisis une pomme à l’épicerie selon que je la mange moi-même ou que je la donne à ma belle-mère…imaginez son expression en la voyant…

Robot Pirsig dans son livre Zen and the art of motorcycle maintenance, dit que les gens ont un sens intrinsèque de la qualité.

Oui, intrinsèquement, nous n’avons qu’UN seul standard, UNE seule référence.

 

Comment générer dans une compagnie des OC curve ?

Mes aptitudes en statistique sont limitées. Connaissance ces limites, j’appellerais un spécialiste pour me guider dans mes premières “OC curves”. Je suis convaincu qu’une recherche sommaire sur le web vous aiderait également.

Mais pensez-y… quel est le risque si vous faites une erreur ? Trop élevé pour moi.

Martin Carignan était notre expert à ce sujet… je vous invite à le contacter!

 

Mais où sont les vêtements traditionnels de François?

Ah la bonne question ! Elle a reçu autant de votes que la précédente!

Pour avoir la réponse, il faut venir à la prochaine communauté de pratique :

Le CROI : 4 octobre

La CRAQQ : 20 octobre

Le CRAN : 26 octobre

 

Et une dernière question abordée dans chaque communauté de pratique :

Pourquoi insister sur le partage via Twitter?

Parce que le concept de Working Out loud fait partie des compétences du futur. Je vous invite à lire attentivement ceci : Future work skills, 2020

Mais aussi parce que je vous aime… ben oui, comme un bon parent qui force ses enfants à manger des asperges, j’incite mes clients à s’ouvrir à ses disciplines… même s’ils me font clairement savoir qu’ils n’aiment pas ça.

Ah l’Amour….

 

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