Fait par____

Vérifié par____

Combien de fois faut-il vérifier son travail. Et vérifier celui de nos collègues? Et pourquoi? Après tout, ne sommes-nous pas compétents pour effectuer nos tâches? Ne sommes-nous pas responsables de notre travail? Et notre collègue? N’est-il pas lui ou elle aussi comptétent/e et responsable?
Les doubles vérifications font partie du paysage pharmaceutique depuis belle lurette et ne sont pas prêtes de disparaître… Bien que nos yeux ne les voient pas toujours (Ah, la routine!). Et elles sont apparues pour une raison bien simple. La vérification du travail par soi-même est valide jusqu’à un certain point. Dans la plupart des cas, une seule vérification serait suffisante. Et les autres cas? Quels autres cas?
Posons-nous la question. Dans quel cas pourrions-nous faire une vérification de la tâche inadéquate? J’en vois plusieurs :
Lorsque le temps supplémentaire brouille notre vue
Après une nuit de gastro avec la plus jeune
Quand le circulation nous fait arriver en retard
Si notre conjoint/e est préoccupé et vous préoccupe
Lorsque le patron nous pousse à finir… hier!
Quand la migraine vous étreint le cerveau
Et j’en passe…
C’est sans parler des documents trop denses et complexes, des problèmes de production, des erreurs de calculs, du nouveau qui ne cesse de poser des questions… Bref… Plusieurs situations qui nous empêchent de bien faire notre travail dans un premier temps et qui nous empêchent de bien vérifier ce dernier dans un deuxième temps. L’erreur est humaine dit le dicton… Et l’humain, le deuxième humain, est là pour assurer le premier que ses erreurs puissent être évitées.
Le quatrième commandement peut être interprété de cette façon. La validation ou vérification de son travail est essentielle pour garantir aux clients un produit de qualité.
Mais il y a aussi la validation. La vraie, la pure et dure! Cette validation qui nous permet de dire à nos clients que nos produits sont purs, sûrs et efficaces et qu’ils le sont en tout temps, jour après jour, quart de travail après quart de travail, mois après mois. Les procédés validés, les équipements validés, les systèmes informatiques validés, les PLC, bref tout! Ces multiples validations qui font état de notre rigueur à toute épreuve.
VRAIMENT?
Peut-on assurer la qualité du produit en affirmant haut et fort que les processus et procédés sont validés? Ajoutez à cela les IQ, OQ, PQ et tous les autres Q et vous avez une assurance en béton. Avalez votre comprimé en tout confiance madame, monsieur! JAMAIS vous n’aurez de problèmes… Et pourtant, la presse regorge de cas où un problème est survenu dans une pharmaceutique de renom, dont tous les procédés et processus étaient validés selon les règles de l’art. Oh bien sûr, il y a bien quelques exceptions notoires. Je me permet de dire que ces exceptions, sans être la règle, sont peut-être plus nombreuses que ce qui paraît dans les médias. Et aucune validation ou qualification de ce monde ne pourrait assurer une qualité parfaite. Non.
La seule validation qui nous l’assure est celle faite par l’humain consciencieux et engagé qui fait son travail diligemment, jour après jour et qui vérifie son travail et celui de ses collègues en étant conscient que tout un chacun est faillible.
Fait par____
Vérifié par____
Finalement, les 2 lignes les plus importantes de nos documents. Celles qui font état de la vraie conformité, la conformité du capital humain.
En attendant le prochain commandement… Faites la différence!

Par François Lavallée M. Sc.

 

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