L’entretien, la maintenance préventive de nos équipements et de nos salles est bien sûr la responsabilité de l’équipe d’entretien ou d’ingénierie. Bien sûr.
Et bien non!
Le mot le plus important, le plus fréquent, dans les 10 commandements est le TU. Tu, comme dans TOI. Les 10 commandements sont l’affaire de tout un chacun (Remarquez la forme appropriée de cette expression… Tout un chacun… Et non tous et chacun!… Wow! L’attaque du bon français!). Nous avons tous la responsabilité de prendre soin de nos équipements. Certains d’entre nous ont la responsabilité directe de faire l’entretien préventif, d’autres doivent à la bonne marche des machines, d’autres encore ont la tâche de nettoyer le tout. Mais tous ont la responsabilité de noter les disfonctions et autres problèmes. Tous ont le devoir d’aviser la personne appropriée lorsque des tâches d’entretien, de réparation ou de nettoyage doivent être effectuées.
Le C.02.004 et C.02.005 sont formels là-dessus. Les équipements et les salles doivent être dans un état qui prévient la contamination et être dans un état de fonctionnement qui est conforme. Les programmes d’entretien préventif sont d’ailleurs conçus (ou devraient l’être!) pour justement éviter que les équipements et les salles ne tombent dans un état hors-norme. Mais tous les programmes, aussi parfaits semblent-ils, sont potentiellement faillibles. C’est alors que l’humain entre en jeu.
L’humain doit comprendre les implications de son action, ou son inaction, en regard de l’entretien des salles et équipements. Pour permettre à ce facteur humain de bien performer, plusieurs pistes de solutions s’offrent aux entreprises et le groupe de formation et de développement peut s’impliquer ardemment dans chacune.
Une formation de base sur les exigences réglementaires en ce qui a trait à la validation est fondamentale. La validation inclut entre autre les qualifications d’installation et d’opération. À l’intérieur de ces études de qualification, on retrouve les processus de nettoyage, les plans d’entretien préventif spécifiques par équipement, les modes opératoires de mise en course et de bonne marche. Bref… Le B-A-BA que tout employé devrait comprendre pour réaliser qu’il/elle travaille dans un environnement normé qui requiert un haut niveau de conscience et de responsabilité.
À partir de cette fondation, il faut fournir aux employés les moyens d’effectuer leurs tâches convenablement. La recherche de solutions pratiques devrait faire partie des mandats que les groupes formation et développement peuvent réaliser afin de devenir des partenaires d’affaire stratégiques.
On a souvent dit que les BPF étaient une affaire de GBS, le Gros Bon Sens. Être stratégique, c’est aussi une affaire de GBS. Une analyse des besoins organisationnelles faite avec soin identifiera des causes fondamentales et des solutions pratiques. Ces solutions, dans la grande majorité, cibleront des interventions qui affecteront l’organisation du travail, l’environnement et les systèmes. Environ 20% des causes seront associées à des faiblesses ou des carences chez l’humain.
Encore une fois, on peut faire un lien direct entre les BPF est les interventions potentielles du groupe Formation et Développement. C’est bien normal puisque le C.02.006 en fait mention. “Les gens sont l’élément le plus important de toute industrie pharmaceutique. Sans un personnel adéquat, ayant une attitude et une formation adéquate, il est impossible” …de remplir nos obligations envers la réglementation ou nos clients. Et toc!
Comment vous assurer que le sixième commandement soit respecté? Impliquez votre groupe de formation et développement! Mieux encore… Changez de nom : Groupe d’amélioration de la performance humaine… GAPh (prononcez “gap” et non “gaf”!!!)… Hmmm, restons avec GAP!
Le GAP, la différence entre écart et performance!
En attendant la prochaine chronique… Faites la différence!

Par François Lavallée M. Sc.

 

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