Ah, le Nouvel An. Le temps des résolutions.

Le temps des choix.

Pas nécessairement ceux que vous imaginez. La tradition veut qu’on se donne des résolutions, des objectifs pour l’année qui commence. Et bien souvent, ces objectifs, ces résolutions tombent à plat quelques semaines plus tard.

Manque de volonté?

Manque de vision ou de priorités plutôt.

Il est tellement facile de laisser tomber une résolution lorsque celle-ci ne semble pas importante. Pourquoi donc était-elle tellement importante le 1 janvier alors?

Il est bien connu que l’humain travaille avec deux motivateurs puissants. Seulement deux.

Tout d’abord, dans le coin gauche, Monsieur Je-M’éloigne-de. Ce gentleman évite toute situation pénible ou embarrassante. Il a horreur de la douleur et des inconforts.

Son adversaire, dans le coin droit, Madame Je-vais-vers! Cette demoiselle est friande de plaisir, avoué ou non, et fera tout en son pouvoir pour se trouver dans les situations génératrices de bonheur et de plénitude.

Quel est votre meilleur ami? Avec qui vous sentez-vous plus d’affinité? Monsieur Je-m’éloigne-de ou Madame Je-vais-vers?

Quel est votre plus fort motivateur? Allez-vous au gym en pensant à votre taille de guêpe, celle que vous aurez dans 2 ans? Où y allez-vous seulement quand vous êtes à bout de souffle en attachant vos bottines?

Qu’est-ce qui vous pousse à éviter ce gâteau au fromage? La satisfaction d’avoir résisté ou le souvenir de la dernière indigestion?

Et selon vous, quel est le plus motivateur pour la plupart des gens?

Suspense et points de suspension….

Je vous le donne dans le mille : Monsieur Je-m’éloigne-de!

 

Regardez maintenant vos résolutions du jour de l’an. Qu’est-ce qui vous motive dans l’atteinte de cet objectif? La peur de ne pas réussir ou la joie d’atteindre votre but?

HAHA! Vous avez peut-être trouvé la recette miracle pour réussir tous vos objectifs!

 

Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à économiser? La peur de manquer d’argent dans votre vieillesse ou la perspective de faire une (au moins 1!) croisière par année à votre retraite?

Pensez-y bien, car vous vous aurez ainsi trouvé la scène imaginaire qui restera gravée dans votre mémoire au moment de la tentation. La scène qui vous poussera à poursuivre.

 

Maintenant, continuons l’exercice de début d’année.

Qu’est-ce qui a bien fonctionné l’an dernier? Qu’est-ce qui, au contraire, a été un échec, pas nécessairement cuisant, mais assez pénible ou du moins insatisfaisant?

POURQUOI?

Oh, la réflexion s’amorce….

Maintenant, posez-vous la question suivante : de toutes les activités que vous avez accomplies l’an dernier, lesquels n’ont pas valu la peine? Ou encore ceux qui ont nécessité tellement d’efforts que le résultat n’en valait pas la peine?

Pareto, un mathématicien italien du siècle dernier, avait établi la règle du 20/80. 20% des efforts fourniront 80% des résultats. 80% de vos efforts fourniront 20% de vos résultats.

C’est donc l’heure des choix!

Un exemple personnel: En révisant les mandats de la dernière année et les sources de revenus, j’ai réalisé que moins de 1% de mon chiffre d’affaires provenait des cours de gestion du temps ou des ventes de livres sur le même sujet. En évaluant le temps que je consacre à écrire la chronique que vous lisez présentement ou à préparer le vidéoblogue hebdomadaire sur le même sujet, j’ai réalisé que je passais trop de temps à ces activités en comparaison aux résultats obtenus.

Conclusion : J’arrêterai la conception et la diffusion des vidéoblogues hebdomadaires dans quelques semaines…. à moins qu’un revirement de situation ne me pousse à continuer. Par exemple, des contrats!

Conséquence : Je suis bien content de ma décision! Donc plus productif!

 

Devoir personnel

 

VISION

Identifiez ce que vous aimeriez accomplir cette année.

Identifiez également quel est votre motivateur aller-vers ou s’éloigner-de.

Visualisez une scène qui représente votre motivation.

 

PRIORISATION

Qu’est-ce qui est important?

Qu’est-ce qui vaut vraiment la peine?

Qu’est-ce qui mérite qu’on cesse de le faire?

Faites une liste des choses à conserver et une autre de choses à cesser.

 

Vous serez surpris des résultats de l’exercice. Cesser volontairement de faire certaines choses est libérateur.

Par François Lavallée, M. Sc.

 

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