“OH, M?..(Insérez ici votre choix de mot commençant par un M et finissant par un E, mais dont la signification est similaire à ce que je pense présentement sans pouvoir, au nom de la décence éditoriale, forcer mes doigts à exercer une pression suffisante sur le clavier pour remplir cet espace)…E! Je serai encore pris au piège dans la circulation!”

Et pris au piège vous serez! À moins de prendre un pas de recul (pour mieux pelleter, mais également pour y voir plus clair).

PENSONS PRIORITÉ!

Prendre la route est-elle la meilleure décision?

Prendre la route pour arriver avec 2, voire 3 heures de retard au travail?. et dans quel état!

Arriver en retard et penser toute la journée au retour qui, en toute probabilité, sera aussi pénible… à moins de quitter le travail à 14:00 pour être CERTAIN d’arriver avant l’heure de fermeture du service de garde sans payer de pénalité.

Arrivée à 10:15.

Départ à 14:00.

30-45 minutes pour décompresser, prendre un café bien mérité et pester contre la température avec les collègues.

Environ 3 h de travail relativement productif, interrompu par les clics fréquents vers votre site de météo favori (il semble que le Québec est un des pays où l’obsession de la température est la plus intense! On nomme cette maladie la météoïte, à ne pas confondre avec météorite : une infection bénigne du météorien, un petit muscle du bas de la joue qui provoque des grimaces incontrôlables lors du passage de votre patron… Mais qu’y avait-il donc dans ce thé vert ce matin??? C’est fini, je reprends du café demain!).

Une journée mal commencée, peu productive et qui finira probablement par un épisode de rage au volant, cette rage qui rôde à chaque tempête et qui, pour toutes sortes de raison, risque de vous faire mordre le volant au moindre embouteillage, nombreux par les temps qui courent.

Rôde, rage!

Rôde et gronde!

Rage au volant!

Depuis environ 10 ans, j’ai la chance de pouvoir utiliser un ordinateur portatif. Un laptop! Je peux donc, dans certains cas, faire du télétravail. J’ai de la chance. Oh, il est vrai que j’ai eu tendance (encore tendance!) à travailler un peu de chez moi. L’employeur de l’époque y trouvait son compte. Et moi aussi.

Surtout lors des tempêtes.

Il neige le matin? J’appelle le boss lui annonçant que je travaillais à la maison aujourd’hui. En bonus, je ne lui facturerais pas les 5 heures de travail productif que je n’aurais pas pu effectuer si j’avais pris la route!

Il commence à neiger pendant la journée? J’appelle l’autre boss, le vrai, celui de la famille, lui annonçant que j’arriverai plus tard que prévu ce soir, vers 19:30, en lui expliquant qu’à cause de la neige, il ne sert à rien de prendre la route et de rester bloqué 2 heures au rond-point Décarie, ensuite sur la 40, ensuite au rond-point Anjou, avant le pont, après le pont, à l’intersection de la voie de service, etc., ma vessie explorant les limites de l’extension des tissus tout en testant ma tolérance à la douleur et à l’intoxication alimentaire (ben oui, je mange des Doritos Chili Extrême lors des longs trajets!). En bonus, je serai souriant et attentif aux besoins de la famille.

Un peu farfelu comme situation?

Si peu.

Être productif en tout temps, c’est de penser autrement, de briser les paradigmes des horaires rigides, de revoir également ses priorités.

Qu’est-ce qui compte le plus?

Être au travail à tout prix? Stressé et tendu?

Ou profitez de ce temps pour travailler sur des projets importants mais moins urgents?

Qu’est-ce qui compte le plus?

Quitter le boulot à l’heure prévue en sachant que la circulation va faire monter votre tension artérielle et intravésicale tout en vous rendant irritable une fois arrivé à votre havre de paix familial?

Ou rester plus tard ce soir là pour compléter, sans interruption, vos tâches quotidiennes, prendre un peu d’avance en sirotant un savoureux café ou, beaucoup mieux, en lisant, finalement, ce livre délectable qui vous fait de l’oeil depuis des lustres!

Le temps coule entre nos doigts, qu’on l’utilise sciemment ou non. Pourquoi la neige qui a neigé, la pluie qui a plu et la rage qui pourrait rager devraient-elles nous contrôler et nous empêcher de profiter de ce temps?

Benjamin Frankin disait :“Si nous ne contrôlons pas les évènements de notre vie, les évènements nous contrôleront”

Génial!

Le mec est décédé depuis 200 ans, mais sa philosophie est encore d’actualité.

Ceci signifie que nous DEVONS prendre le contrôle des événements, même météorologiques.

Écouter la météo… pour planifier en cas d’intempérie;

Apporter un projet au départ du boulot, pour peut-être faire une pause productive au resto en attendant la fin des bouchons;

Avoir un bon livre avec soi en tout temps ou mieux 2 bons livres : un pour le boulot et un pour les loisirs!

Et fini la rage au volant!

P.S. J’ai mentionné plus haut une morsure potentielle du volant… En date de mars 2011, ceux qui sont passagers dans mon véhicule pourront témoigner de l’état mâchouillé de mon volant. Ceci est dû à une dégradation du matériau par le soleil ou autre et NON à la surutilisation de mes maxillaires en des moments de ROAD RAGE!

Par François Lavallée, M. Sc.

 

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