Êtes-vous désaxé?

Daniel Latrobe ne l’est certainement pas.

Enfin, tout dépend de quel axe vous parlez!

Je l’avoue tout de go, je n’ai pas lu ses livres! Mais Mathieu Laferrière  m’a résumé un concept que j’ai trouvé génial.

Les 3 axes de la gestion du temps.

L’Axe SENS

L’Axe ORGANISATION et

L’Axe MESURE

 

L’Axe SENS

Comme SR. Covey

Je suis un fervent admirateur de la mission personnelle, de la raison d’être de chacun, du principe qu’il faut identifier sa place dans l’univers.

The main thing is to keep the main thing , the main thing.

Ou encore comme Goethe, un incorrigible philosophe dont l’arrogance n’avait d’égal que sa brillance,

Les choses les plus importantes ne devraient jamais être à la merci des choses les moins importantes.

Il s’agit donc de définir son rôle dans l’univers, sa noble mission sur cette terre et en distiller ses priorités pour finalement faire des choix chaque jour pour demeurer aligné avec ses priorités.

La clé du bonheur!

 

L’axe ORGANISATION

Le champion dans le domaine et probablement David Allen

Mais Michael Heppell n’est pas loin derrière.

Et Bill Jansen suit de près

 

Tous ces gurus ont mis en place des systèmes parfois simples parfois sophistiqués pour faciliter la gestion des papiers, des courriels et des projets afin d’opérationnaliser votre mission!

Leurs livres regorgent de dizaines, voire des centaines de trucs, pour vous permettre de gérer les multiples interruptions de la journée de façon zen tout en conservant un esprit sain dans un corps sain.

 

Et finalement l’axe MESURE.

Et à ce moment je me suis dit… qui, mais qui mesure son temps?

Tout le monde en fait!

Plusieurs cours de gestion du temps et des priorités préconisent une période de mesure AVANT la session en salle. Une tâche peu plaisante, mais révélatrice. En effet, briser sa journée en tâches nous fait réaliser rapidement qu’il est possible d’optimiser son horaire et devenir fou!

Oui, devenir fou! Un livre a d’ailleurs été écrit sur le sujet: SLACK!

L’auteur nous explique a quel point notre désir de tout optimiser et de réduire les pertes de temps ont conduit de grandes organisations é éliminer ce qu’il appelle le “white space”, l’espace “inutile” dont tout et chacun bénéficiait autrefois, jadis, naguère. Ce précieux espace dans lequel la créativité fleurissait.

En éliminant les temps morts nous avons aussi

éliminé ce qui nous restait d’humanité,

éliminé le temps de contact entre collègues,

éliminé les réunions impromptues de corridor,

éliminé les opportunités de création spontanée.

 

Le in-basket doit être vide! Pfff….

 

Alors la mesure de temps nous fait prendre conscience qu’on en perd?

TANT MIEUX!

 

Mais cet axe n’en demeure pas moins important… Pour une autre raison.

Je crois fermement qu’il faut estimer le temps requis pour accomplir nos projets AVANT de les faire et non, mesurer en continu le temps que nous avons passé à faire ces choses et…. À mesurer notre temps, lorsque la mesure est elle-même une perte de temps il faut cesser cette activité. (C’est d’ailleurs le sujet de la prochaine chronique… Les non-buts!)

 

La mesure est donc importante pour estimer le temps requis et ainsi mieux planifier l’exécution des projets. Seulement lorsque cette estimation est complétée pourrons-nous planifier et prioriser nos activités en regard de du temps disponible.

 

Les trois axes brillent donc par leur interdépendance.

  • Déterminer le temps nécessaire pour réaliser notre liste de choses à faire
  • Identifier ce qui a de l’importance ou non selon le sens que l’on veut donner à notre journée, notre semaine, notre vie.
  • Organiser notre temps pour réaliser les choses à faire en accord avec nos priorités.

 

Cette interdépendance doit maintenant se refléter dans la méthodologie qui vous convient. Cette méthodologie simple et efficace qui entrainera inévitablement la création d’une nouvelle discipline, une nouvelle habitude de planification et de priorisation.

Sans cette méthodologie, il deviendra difficile de conserver le momentum des premiers jours.

J’ai personnellement essayé plusieurs techniques.

  1. La méthode Franklin Covey dut la révélation de 1998!
  2. La méthode TIme Design fut la suggestion de 1999… mais ne fut jamais… trop complexe pour moi.
  3. La méthode Harvard… ahh on s’approche de la solution . 6 mois en 2003. Je n’intègre pas certains concepts.
  4. La méthode Tony Robbins… plus chère et basée sur les projets : efficace, mais un peu artificielle. Un autre 6 mois en 2003.
  5. Retour à Harvard jusqu’en 2010. J’ai finalement compris les bienfaits de la planification hebdomadaire!
  6. Omnifocus, la version électronique de la planification. La vitese et l’efficacité en matière de gestion de choses à faire!

 

La découverte de 2012 :

Après 2 ans de planification électronique, je me rends compte que l’Axe SENS est plus difficile à gérer sur les outils électroniques. Enfin, pour moi.

Les appareils électroniques nous rendent plus passifs quant à notre gestion des priorités. Il est tellement facile de repousser les choses à faire d’un simple clic que l’ACTION de repousser un item supplante la DÉCISION de le faire.

Finalement en 2012 je crée le chronograf alitertempus,

un concept de planificateur qui répond à mes besoins de simplicité et de flexibilité tout en intégrant les 3 axes de Latrobe.

Sans le savoir.

Merci Mathieu!

Par François Lavallée M. Sc.

 

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