Tous ces grands chercheurs développent des modèles pour expliquer le comment du pourquoi de la performance ou la non-performance des employés. Que ce soit des modèles basés sur la programmation neurolinguistique, le behaviourisme, version 76, les théories sur la motivation intrinsèque ou les accords toltèques, tous sont en mesure d’expliquer le comportement humain.

Un modèle relativement simple, des entrevues, des statistiques et hop!

Mais comme le disait Shelrlock Holmes: “Il faut analyser les faits avant d’élaborer une théorie et non modifier les faits pour qu’ils correspondent à notre théorie.”

Plus je me renseigne et plus je réalise mon ignorance. Chaque modèle ouvre une porte de plus, mais en comparant avec les modèles des années passées, encore valides en passant, je ne peux que m’étonner devant la complexité du cas. Aucun modèle ne pourra expliquer adéquatement et complément le comportement humain.

CEPENDANT… chaque modèle nous apporte son lot d’outils et de techniques pour mieux fonctionner.

Les grandes compagnies ont toutes eu des vagues de changements organisationnels qui furent accompagnés de ces outils pour augmenter, améliorer la performance de la force de travail. Et ça fonctionne!

À condition d’y mettre les efforts nécessaires.

Mais ça marche.

Et vous êtes probablement excellent là-dedans. Vous utilisez vos forces naturelles pour fonctionner au boulot. Vous recevez probablement des évaluations de performances annuelles de votre patron qui vous permettent d’espérer en recevoir une autre l’an prochain. Vous gérer vos projets, vos tâches et peut-être même une équipe.

Vous êtes performant!

Et lorsque vous retournez à la maison, vous vous interrogez peut-être sur le sens de la vie quand vos ados ou vos ados en devenir (de 5-12 ans) vous envoient des commentaires qui vous auraient mérité une réprimande sévère au boulot. Ou encore lorsque la répartition des tâches familiales (gazon, ménage, balayeuse, etc.) devient une corvée en soit. Ou quand votre conjoint/e vous demande votre avis sur les prochaines vacances et que vous réalisez avec effroi que cette année encore il faudra envisager 7 possibilités incluant d’amener des “amis” pour quelques jours sans quoi il y aura une grève de la faim!

Hmmff..

Un peu d’exagération ici.

BREF?

Comment peut-on être performant au boulot et, avouons-le, moins performant à la maison?

L’individu ne change pas.

Le contexte, si.

Mais pensez-y, vous vous êtes adaptés dans le passé lorsque vous changiez d’environnement. Qu’avez-vous fait alors?

Vous vous êtes fiés à vos forces intrinsèques. Celles-ci ne s’évaporent pas lorsque vous franchissez le seuil de la porte de la résidence familiale!

 

Faites l’exercice suivant :

Dressez une liste de vos forces professionnelles. Ne soyez pas timides! Il y en a plusieurs! Pensez simplement à ce que vous faites de bien, aux compliments que vous recevez, au genre de projets dans lesquels vous avez du plaisir, etc.

Une fois cette liste complétée, prenez un pas de recul (et allez chercher vos lunettes si vous reculez trop loin!) et faites le parallèle avec la maison.

Quels sont les moments les plus agréables à la maison? Quelles sont les responsabilités les moins lourdes?

 

POURQUOI?

À tout moment de notre vie, certaines choses sont faciles et d’autres pénibles. Lorsque le boulot devient trop pénible, on le quitte. Pas facile de faire la même chose avec la famille.

Lorsqu’on ne peut quitter le boulot, on cherche des solutions; quelques fois avec de l’aide professionnelle ou de son patron (pas toujours professionnel, j’en conviens!). Les pistes de solution fréquemment utilisées au travail sont basées sur des modèles d’affaires, comme mentionné plus haut.

Et, comme mentionné plus haut, ça marche!

Et si on appliquait ces modèles d’affaires à la maison? Pas de façon aussi structurée ou rigide, mais dans leur essence?

En commençant par identifier vos forces, vous avez amorcé une réflexion. Pourquoi, par exemple, puis-je déléguer efficacement au boulot, mais pas à la maison?

Je n’ai pas la réponse.

Mais VOUS l’avez!

VOUS SEUL l’avez en fait.

Essayez d’appliquer les principes d’efficacité organisationnelle à la plus importante organisation qui soit, votre famille!

Et faites-moi savoir si cela fonctionne autant pour vous que pour moi!

Par François Lavallée, M. Sc.

 

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