Les Flickr, Ping, Flock, Cligs et autres acronymes évocateurs de ce monde sont les nouveaux sons de la technologie depuis environ 18 mois. En plus de me rappeler les Rice Krispies de mon enfance (“Crick, Snap and Pop”), les réseaux sociaux me ramènent à une époque où parler à des amis nécessitait aussi l’utilisation d’une technologie nouvelle… les téléphones à clavier! La première invasion de claviers dans nos vies. La première pointe de vitesse en communication… Le cadran des anciens téléphones avait un effet plutôt calmant à l’opposé de l’agressif pianotement sur le clavier.

Bon, c’est reparti, une nostalgique réminiscence?

Nos jeunes et moins jeunes découvrent donc les réseaux sociaux et redécouvrent des anciens amis. Alors que nos parents trouvaient que nous passions trop de temps au téléphone (en monopolisant la ligne de la maison… les doubles lignes n’étant pas encore nécessaires?), nous monopolisons aujourd’hui un peu de bande passante à surfer sur nos profils.

Ah, quelle satisfaction que de découvrir que notre flamme de 3e année a un profil sur Facebook! Ou que ce compagnon boutonneux de secondaire 2 a lui aussi un profil et qu’il nous fait une demande d’amitié. Oh quelle pression! Devoir accepter la demande d’amitié de cet opprimant individu?

Bon. Grande joie. Grande, grande joie. L’enthousiasme de la découverte m’étouffe. Ben oui.

Une pause s’impose.

J’entends à l’occasion mais de plus en plus souvent, des gens se plaignant de leur manque de temps. Et presque du même souffle, enchaînent sur les découvertes récentes qu’ils ont faites sur Facebook ou autre engin du même acabit. Et je m’interroge.

La gestion des priorités. Encore!

Que voulez-vous retirer de ces engins sociaux? Si la réponse n’est pas claire, votre prochaine action devrait l’être. OUBLIEZ TOUT ÇA!

Ces puissants outils de communication ne remplaceront pas les autres moyens de contacter les amis, les vrais. Comme toute autre technologie, l’attrait de la nouveauté est puissant. Et certainement satisfaisant, du moins au début.

Posons-nous alors la question : et puis après?

Si votre utilisation des réseaux sociaux répond à un besoin précis, allez-y! Avec une certaine modération tout de même.

Autrement, réfléchissez un instant. Avez-vous besoin de faire partie des multiples groupes de discussion sur la souveraineté du Québec, des fans des caleçons de Micheal Jackson et d’être un admirateur de Britney Spears sur Twitter?

Avez-vous vraiment besoin de voir toutes les poses disgracieuses que vos amis peuvent prendre en pensant devenir une célébrité de l’Internet? Avez-vous VRAIMENT besoin de voir la mort en direct sur YouTube, oeuvre débridée d’une âme perverse qui s’amuse à répertorier les scènes morbides filmées par téléphone cellulaire à travers le monde?

Les potentielles pertes de temps se multiplient à une vitesse folle. Alors qu’il fallait les chercher au prix de grands efforts à une époque reculée pré-internet (circa 1995), les sources de distraction nous assaillent littéralement depuis quelques années. Votre réaction, votre décision, face à ces nouvelles sources de pertes de temps demeure très personnelle. Comme tout le reste.

Souvenez-vous, le mot le plus difficile à prononcer est «NON».

Dire NON est facile lorsqu’un plus grand OUI brûle ardemment à l’intérieur.

Avez-vous défini ce qui devrait brûler? Quelle est la nature de votre flamme? Qu’est-ce qui vous permettra d’avoir du succès, de réussir votre existence?

Le Succès est la poursuite d’un but noble et motivant, pour paraphraser Napolean Hill. Le succès est la POURSUITE d’un but.

Si les réseaux sociaux vous invitent dans cette voie, BRAVO!

Si les réseaux sociaux vous incitent à la perdre… HARO!

Par François Lavallée, M. Sc.

 

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