Désolé, pas le temps…

 

Mise en situation

EXEMPLE 1 : Vous laissez un message dans une boîte vocale, un message du genre “Peux-tu me confirmer si tu vas venir au souper de famille la semaine prochaine?”. Pas de retour d’appel, pas de nouvelles et pas présent le jour même. Vous revoyez le protagoniste quelques jours plus tard? “Oh! S’cuse mais j’ai été débordé, je n’ai pas eu le temps de t’appeler?”

Ben oui.

 

EXEMPLE 2 : Une vis pendouille sur une porte d’armoire… depuis quelques… semaines. Il faut la revisser pour empêcher la porte de tomber. Votre plus jeune nièce prend l’initiative pendant le souper de l’exemple 1 de prendre elle-même un verre pour boire du jus de pommes… et se retrouve avec le front ensanglanté, votre belle-soeur en panique et votre beau-frère au téléphone pour parler à son avocat! “Désolé! Je n’ai pas eu le temps de la réparer?”

Ben oui.

 

Dois-je poursuivre?

Chaque jour a son lot de choses à faire. Chaque personne a le même nombre de secondes par jour. 86 400 secondes pour être exact.

Comment se fait-il que certaines personnes arrivent à lire de bons bouquins, faire leur boulot professionnel, apprendre à jouer du saxophone, prendre du temps pour leurs enfants et avoir du temps libre pour écouter chaque semaine son feuilleton préféré et quelques bons films par dessus le tout.

Comment se fait-il que certaines personnes choisissent à l’opposé de jaser dans les corridors entre deux réunions, prendre les messages de leurs boîtes vocales et de réception de courriels sans rien effacer ou faire de suivi, arrivent toujours en retard aux réunions et se méritent des regards découragés de leur garagiste lors du changement d’huile? à 27 000 km!

Question de choix.

J’entends déjà les hurlements de protestations! “Mais tout le monde n’est pas fait pareil!” “Je suis né comme ça!” Ou encore “le premier mot que j’ai prononcé est “PROCRASTINATION!” …même pas humble avec ça!

Je dois donc répondre à ces arguments:

Masse fécale bovine. (traduisez vite , vous verrez)

Je persiste et signe

QUESTION DE CHOIX

On CHOISIT de gérer ses priorités.

Pas son temps. Celui-ci s’écoule à la même vitesse pour tout le monde sur la planète (remarquez l’utilisation de “planète”, car les astronautes, voyageant très rapidement, font l’expérience de la théorie de la relativité et expérimentent la vie “relativement” plus lentement que nous… Ils reviennent sur terre avec un gain de temps! De quelques millionièmes de secondes sur les terriens stationnaires!)

Le temps coule et s’écoule sans que personne ne puisse rien faire pour l’en empêcher. Il ne vous reste qu’à gérer les priorités selon leur importance et leur conséquence.

PERSONNE ne peut faire cette gestion à votre place.

Votre patron peut ré-aligner vos priorités;

Votre conjoint/e peut suggérer des pistes de solutions… et les conséquences de non-performance;

MAIS PERSONNE ne peut le faire à votre place.

Chacun doit CHOISIR comment utiliser ses précieuses 86 400 secondes par jour.

Bizarrement, si je mentionnais 86 400$, les priorités seraient rapidement clarifiées et les achats effectués… à votre satisfaction.

Lorsque le temps est en jeu, l’histoire change. La plupart des gens ne semblent pas conscients des conséquences de leurs choix. J’avoue toutefois que ceci s’applique également aux choix d’achats et de crédit?

Le CHOIX.

VOTRE choix.

VOTRE gestion des priorités.

Soyons donc plus honnête la prochaine fois que vous ne complétez pas un projet, ne retournez pas un appel, ne réparez pas la porte d’armoire…

“Oh Désolé, j’ai fait quelque chose de plus important que?

Ton projet de 40 000$

Te rappeler… et garder le contact

Les points de suture de ta fille?

La réalité est que nous ne pouvons bien vivre avec cet énoncé coupable. C’est pourtant le message qui se dégage inévitablement de nos actions.

Ralph Waldo Emerson disait

“Ce qui tu es (fais) crie si fort dans mes oreilles que je ne peux entendre ce que tu dis”

La prochaine fois, avant de donner une excuse, réfléchissez à la vraie raison et CHOISISSEZ

1- Soyez honnête… la meilleure solution… Ça fait mal un coup, mais vous ne baisserez pas plus bas dans l’estime de votre interlocuteur.

2- Ne dites rien… Le message a passé de toute façon et votre interlocuteur appréciera votre silencieuse admission de culpabilité

3- Continuez à imaginer des excuses… et voyez les “Aerpoints Confiance” de votre relation diminuer devant vos yeux.

Le choix vous appartient.

Comme toujours.

Par François Lavallée, M. Sc.

 

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